À l’initiative d’Yves Dauge, ancien sénateur d’Indre-et-Loire et adjoint au maire de Chinon, ville située à proximité d’une centrale nucléaire, Cités Unies France a organisé, notamment pour les élus des communes, des départements et des régions françaises concernées par le nucléaire, la mission à Fukushima « Conséquence et gestion territoriale d’une catastrophe », du 16 au 19 janvier derniers.
Cette mission avait pour objectif de manifester auprès du peuple japonais la solidarité de collectivités françaises et en même temps de tirer les enseignements d’un drame survenu dans un pays ayant le même niveau de développement que la France ; elle a bénéficié du soutien de l’Ambassade de France à Tokyo et du Centre Japonais des Collectivités Locales - CLAIR.
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REVUE DE PRESSE
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Extrait du reportage de Philippe Mesmer sur la mission : « A Fukushima, des maires français face à ‘l’ennemi invisible’ », paru dans Le Monde, le 2 février 2012 :
« …Une vraie carte postale qui séduit Yves Dauge comme les sept autres élus français venus passer quelques jours dans ce département du nord-est du Japon. Avec un objectif : ‘Voir comment les autorités locales japonaises gèrent la crise nucléaire et ses conséquences.’ Partant du constat que l’accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi a marqué les esprits au Japon comme en France, Cités Unies France, organisation française de promotion des collectivités locales à l’international, et son équivalent japonais CLAIR ont organisé, du 16 au 19 janvier, ce voyage réservé à des élus de collectivités voisines de sites nucléaires, La Hague (Manche), Chinon ou encore Fessenheim (Haut-Rhin).
(…) Cette pollution radioactive a été baptisée d’"ennemi invisible" par Norio Kanno, le maire d’Iitate, village qui avait misé sur l’agriculture bio et qui se situe à l’intérieur des terres, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de la centrale. Les 6 000 habitants ont dû l’évacuer, car il a eu la malchance de se trouver sur la route du nuage hautement radioactif émis dans les premiers jours de la crise. "Nous avons été victimes d’un caprice du vent", regrette Norio Kanno, rencontré à Iino, dans la banlieue de la ville de Fukushima, où se trouve désormais sa mairie. »
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Pour plus d’informations :
– Katarina Fotic, chargée de mission
Tél : 01 53 41 81 83
Courriel : k.fotic@cites-unies-france.org